Disque
Terra Mia
Étiquette : Isba
Numéro de catalogue : ISB-CD 5114
Année de parution : 2008
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Parlez-moi d'amour
France
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El dia que me quieras
Argentine
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Golden Earrings
Hongrie-Roumanie
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Non ti scordar di me
Italie Natalie Choquette et Daniel Panetta
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Podmoskovnye Vechera
Russie
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Yue Liang Dai Biao Wo De Xin
Chine
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Por una cabeza
Argentine
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Hirondelle messagère...
Québec
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Ya laure hobbouki
Liban
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Reginella
Italie Natalie Choquette et Marco Calliari
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Nem às paredes confesso
Portugal
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Danny Boy
Irlande
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Sakura Sakura
Japon
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El Condor Pasa
Pérou Hogar Santa Maria de Miraflores
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Havana Café
Haïti Natalie Choquette et Florence K
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Mamacita
Cuba Natalie Choquette et Florence K
Le nouveau disque que lance Natalie Choquette ces jours-ci, Terra mia, nous la ramène dans un costume de globe-trotter, et elle nous entraîne du Japon à la Chine, et du Pérou jusqu’en Russie. Exit la Diva? « Pas du tout! explique-t-elle, la diva continue à vivre dans les tournées que je fais un peu partout, et justement, lorsque je donne un concert dans un autre pays, je demande que l’on me dise quelle est la chanson préférée de gens du coin, et c’est ainsi que j’ai recueilli des chansons de partout! »
Il faut dire que la chanteuse a le voyage dans le sang; née à Tokyo de parents diplomates, elle a grandi au Pérou (Lima), aux États-Unis (Boston), en Italie (Rome) et en Russie (Moscou), avec des passages par Ottawa et Montréal… « Et toutes ces chansons récoltées dans différents pays, j’avais envie de les partager avec les gens du Québec; c’est pourquoi j’entame ces jours-ci un World Tour in Québec! » Dans ce nouveau programme, hé bien, c’est la Diva qui racontera à travers ce répertoire international ses aventures sulfureuses aux quatre coins du globe!
Ce grand voyage virtuel autour du monde, à vrai dire, c’est un retour aux sources pour Natalie Choquette: « Ma mère nous apprenait des chansons japonaises quand j’étais toute petite, puis j’ai découvert la culture sud-américaine, et puis le rock, les chansons napolitaines, le folklore russe… Ce sont les premières choses que j’ai chantées. Ce disque, c’est vraiment ce que je porte en moi, des musiques que j’ai entendues depuis toujours. »
On trouve sur le disque quelques duos, avec Marco Calliari, pour une chanson napolitaine qu’un jeune Casanova susurra un jour à l’oreille de la soprano, ou avec Daniel Panetta: « Je ne le connaissais pas, c’est mon producteur qui m’en a parlé. Il a 16 ans et il s’est fait connaître par Canadian Idol, mais je trouve qu’il a en lui la poésie de l’époque « fleurs et chocolat », comme dans les films italiens d’après-guerre, où le gars arrive toujours avec un petit bouquet de fleurs et des chocolats… Et pour chanter Non ti scordar di me, c’était parfait! » Et le disque est aussi un peu une histoire de famille, le conjoint de la chanteuse, le contrebassiste Éric Lagacé, ayant signé une partie des arrangements (comme le pianiste John Roney), et Florence K. y partageant l’écriture et la voix dans Mamacita. « Il y a aussi ma soeur qui a écrit Havana Café, une pièce d’inspiration haïtienne, que je chante avec Eddie Pierre. » En bref, plus on est personnel, plus on tend vers l’universel!